Suite Francis Debyser.

Mais si nous brûlons les livres et les méthodes (les maîtres au milieu etc, etc) où allons nous M. Francis Debyser? Prendre l'air? Bonne idée... Mais depuis que le BELC a 40 ans (2007) il s'est passé quelques petites choses quand même, non?
Bon d'accord, l'enseignement des langues étrangères en France ne brille toujours pas par son efficacité (efficacité est-ce un terme politiquement correct ça?)...
Si je suis bien, après avoir balayé la méthode traditionnelle, assommé une génération de jeunes collégiens avec "My name is John" à répéter en boucle, douté de la communication quand les mots n'ont plus de sens, il faudrait réapprendre à laisser parler l'imaginaire, simuler, faire semblant, devenir un "créateur de message" et non plus un "répétiteur", termes employés par M. Debyser.
Il y a fort longtemps, ça se passait comme ça, voir ci-dessous...

 

Dramatisation, simulation, improvisation! Trois mises en scène différentes, trois façons de jouer avec les mots. Jean Marc Caré ne diabolise pas la dramatisation, il n'écarte pas le recours à la littérature.
Travailler sans livre pourquoi pas? Mais est-ce que cela signifie se priver de l'accès à des formes d'expression écrites ou orales différentes? Ne construit-on pas ainsi une nouvelle forme de langage normée?
Là je pense à Abd al Malik qui chante Camus.

L'info qui passe par TIC

Pour créer un projet TIC de groupe, les participants sont amenés à utiliser les techniques qu'ils maitrisent en informatique mais aussi les connaissances qu'ils ont par ailleurs, dans le domaine du cinéma, de la danse, musique, ou autre...
Mettre en commun des expériences différentes, les exprimer de façon diverse et variée et construire à partir de là un projet, en utilisant tout les moyens offerts par TIC, me semble avec son aspect très ludique, plus stimulant pour les apprenants d'une langue étrangère.