vendredi 25 octobre 2013

Travailler en groupe, ce n'est pas nouveau.
Bien que l'on entende toujours (je suppose) lors de passage d'examen ou d'évaluation: "Et n'oubliez pas que ceci est un travail individuel!", il existe quand même deci delà, des tentatives de collectivisation des connaissances et des compétences, dans un contexte scolaire ou professionnel.
Tentatives peut-être maladroites et improductives si la méthode et les objectifs sont mal compris.
Prenons l'exemple de notre groupe travaillant sur un second mini projet.
Mercredi dernier nous avons bien avancé, il y a eu des idées, des désaccords, des consensus, bref une réflexion collective passionnante, pas du tout ronronnante, et finalement productive! Notre projet a pris forme.
Au bout de trois heures une petite lassitude s'est fait sentir, normal!
En ce qui me concernait en tout cas, c'était surtout l'envie de passer à autre chose, de me retrouver devant une feuille ou un écran pour produire, créer, faire un travail personnel. Bizarre non?
Donc quelque chose n'allait pas. Dans le travail de groupe, en général ai-je pensé, il y avait un manque, une faille.
Et là, j'ai réalisé que nous avions oublié tout simplement de nous répartir des tâches à effectuer d'ici la prochaine séance!
Nous nous sommes enfoncés dans le collectif jusqu'au cou sans se préoccuper des apports, que chacun dans un travail connexe individuel, pouvait d'ici la prochaine séance, implanter dans le mini projet.
Donc c'est à améliorer...

Et maintenant un peu d'ailleurs...


mercredi 23 octobre 2013

Cinéma! Cinéma!

Juste une information... Comme chaque année il y a le Festival d'automne du cinéma à Gardanne avec une programmation de films qu'on n'a pas l'habitude de voir ailleurs (à Aix notamment).
Je vous envoie le lien et maintenant je travaille. Pfff...

http://www.cinema-gardanne.com/FESTIVAL/index.php?lng=fr

lundi 21 octobre 2013

Portfolio, c'est quoi ça? De l'art?

Moi j'aime bien cette définition du portfolio que j'ai trouvée sur le site Eduscol, "Dossier personnalisé rassemblant des travaux et des réalisations de l'élève et témoignant de sa progression."
Une progression personnalisée, ça rejoint la notion d'éthique non? Ou tenir compte de la personne bref brandir l'étendard de la différenciation.
C'est vrai que quand on y réfléchit évaluer le niveau de quelqu'un dans une langue étrangère, en quelques dizaines de minutes, dans un contexte officiel d'examen, ça laisse rêveur...
 
Ensuite, utiliser aussi le portfolio comme un outil d'évaluation, pourquoi pas?
A travers le portfolio l'apprenant peut mettre en avant les compétences qu'il a choisies et utilisées,  à travers les travaux (ou la tâche) qu'il a évalués avant de les exposer.
Il devient alors le principal acteur de son parcours, l'entourage animé ou non animé, n'est plus qu'un appui temporaire et variable, si nous gardons en tête cette idée de progression.
C'est un peu léger tout ça, il me reste des pages et des pages d'articles à lire! Mais là...

dimanche 13 octobre 2013

Ah, la consigne!

J'insiste, j'ai bien aimé ce que nous avons fait Marie, Yimei et moi, même si nous n'avons certainement pas respecté la consigne, ou si peu.
Erreur fatale, qui devrait se répercuter forcément au niveau de l'évaluation, fameuse épée de Damoclès!
Si la consigne n'est pas comprise, le reste du travail devrait normalement être bon à jeter aux orties.
Et bien je n'en suis pas convaincue et je garde 3...2....1... Let's go! Quitte à apporter quelques modifications. C'est vrai que nous avions toutes les trois beaucoup d'idées, une réelle envie de construire quelque chose de sympathique, en ne se préoccupant peut-être pas assez des besoins d'apprenants imaginés, des compétences qu'ils devaient utiliser et/ou développer... Et de l'évaluation!
Dès le début du cours, mercredi dernier M. Springer s'est désolé de nous voir "tous" (pas de discrimination) aller si vite, et d'être déjà dans une approche par projet sans respecter les préliminaires d'une approche par tâche.
En lisant les autres compte rendus de travaux, j'ai bien vu que beaucoup avait quand même suivi la démarche -mise en situation, définition de la tâche finale, activités et évaluation-, en souffrant peut-être, mais le résultat était là.
Prenons le rallye "Une sortie à l'Opéra Garnier", tout s'enchaine et semble couler de source.

Plafond de l'Opéra Garnier.
Il y a peut-être un peu de problème, en ce qui me concerne en tout cas, avec la définition de la tâche (accessoire?) après la contextualisation mais ensuite tout est clair, les activités, les compétences nécessaires, les objectifs, le temps imparti à chaque séance et l'évaluation. A ce moment-là j'ai ressenti la nécessité de regarder d'un oeil un peu plus critique le rallye que nous avions construit Marie, Yimei et moi.

                                                                                                                                            

Et là j'ai vu trop de directions, peut-être trop d'aides, sans de réels objectifs bref un labyrinthe, ce qui est amusant aussi, mais ce n'était pas la consigne!
                                   


   Labyrinthe du Parc de Thoiry.






dimanche 6 octobre 2013

Rallye, ballade ou balade?

 
 
 
Je n'étais pas très convaincue par les rallyes Camargue et Paris, je ne le suis pas davantage par la ballade (ou balade?) sur le web.A partir de ce dernier  exemple, nous avons donc essayé Yimei, Marie et moi de comprendre et d'améliorer le procédé. Nous avons tout d'abord changé de contexte et imaginé une autre mise en situation. Jusque là ça allait, nous ne manquions pas d'idées, pour la tâche et les activités aussi.
Cela s'est un peu corsé quand il a fallu rendre la chose cohérente. C'est à dire construire un processus qui du thème initial à la tâche finale en passant par des étapes intermédiaires, fasse appel à des connaissances diverses, pas seulement en informatique, sans se perdre dans des méandres compliquées,sans que cela devienne confus. Et tout ça en gardant en tête l'idée d'une progression dans le travail. Ce n'est pas si facile finalement.
En ce qui concerne Framapad j'ai trouvé cet outil bien utile (en plus il fonctionne!), j'ai pu revenir ce week-end sur ce qu'on avait déjà fait ensemble et consulter ce qu'avaient proposé aussi Yimei et Marie et compléter, en essayant de ne pas tout effacer. Reste hangout... Et l'évaluation!
Un petit coin d'ailleurs pour changer d'air.

Kōyō
 
J'allais oublier! http://lite3.framapad.org/p/OJffD5oOAp

mardi 1 octobre 2013

Vous avez dit Rallye?

Pour moi un rallye c'est un jeu. Un parcours semé d'embuches ou d'énigmes à résoudre qui une fois dépassées, permettent d'avancer et d'arriver ... quelque part!
Il n'y a rien de virtuel dans tout ça, les participants se rencontrent, essaient de trouver des indices, de les partager, et de résoudre les énigmes posées pour arriver à destination, bref ils communiquent, agissent et s'amusent.
Ce n'est pas vraiment l'impression que j'ai eu en regardant par exemple Rallye Paris.
Pour être guidé, il l'est! Quatre parties, une question posée dans les trois premières parties, une photo à prendre dans la dernière. Où est la tâche? Je ne sais pas... Est-ce qu'elle englobe les prévisions météorologiques, les trois directions touristiques à prendre et les questions/activités corollaires? Cela doit être ça.
Sur le plan de la simulation, on ne peut pas faire plus semblant mais de l'improvisation il n'y en a pas. Bizarre de construire un scénario pédagogique sans laisser aucune place à l'imagination, même s'il s'agit de débutants. Sauf peut-être dans la façon de faire des recherches pour répondre aux questions ... seul devant son écran.
Ce rallye se limite à  solliciter les activités langagières de compréhension orale (vidéo), écrite et de production écrite. Quant aux opérations cognitives, c'est surtout la sélection des informations à utiliser pour répondre aux questions qui est à souligner. Cela manque vraiment de contact avec les gens, avec l'extérieur.